Tout
récemment, Hugo Bélanger, auteur et metteur en scène québécois, a lui aussi adapté et mis en scène Les nouvelles aventures du Baron de Münchhausen. Après avoir obtenu
son diplôme de l’École de théâtre Lionel-Groulx, en 1995, Hugo Bélanger fonde, en 1998, la compagnie de théâtre Tout
à Trac. Cette compagnie est reconnue pour sa spécialisation dans le jeu masqué, autant dans les productions qu’elle
monte que dans les divers ateliers donnés en milieu scolaire ou à des professionnels.
Depuis
la création de Tout à Trac, Hugo Bélanger travaille beaucoup et bien et il est sans contredit un fou du jeu masqué et de commedia
dell’arte. Il expliquait lui-même dans une entrevue accordée à Christian Saint-Pierre pour le journal Voir en 2006 que sa passion pour la commedia dell’arte lui vient d’une pièce de Marc Favreau intitulée
La combine de Colombine. Dès lors, il sait pertinemment que la commedia dell’arte,
avec son côté fantastique mais aussi social, saura rejoindre son plaisir à faire rêver les spectateurs et à les plonger dans
un univers rempli d’imaginaire.
Ainsi,
Hugo Bélanger signe plusieurs textes, adaptations et mises en scène, dont la mise en scène de son texte de commedia dell’arte
Le tout pour la toux, l’adaptation et la mise en scène de L’oiseau vert de Carlo Gozzi, qui fut la révélation de l’année au gala des masques en 2005, l’adaptation
et la mise en scène du texte Les nouvelles aventures du Baron de Munchausen, en
collaboration avec la Roulotte, l’École nationale de théâtre et le Conservatoire d’art dramatique, l’adaptation
et la mise en scène de La princesse Turandot de Carlo Goldoni, présentée au théâtre
Denise-Pelletier en 2006, et l’adaptation et la mise en scène d’Alice au
pays des merveilles de Lewis Carrol, en collaboration avec la Roulotte en 2006.
Il
n’est pas le seul créateur à vouloir retourner aux sources; plusieurs artistes délaissent le théâtre classique ou réaliste
pour se plonger dans le jeu clownesque, le théâtre d’ombre, la marionnette, le théâtre d’objets et, bien sûr,
le jeu masqué. Ce ne sont pas pour lui des genres théâtraux pauvres, bien au contraire, c’est ce qui touche le plus,
par son imaginaire débordant et sa façon bien particulière de faire rêver les gens.
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